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Cerclo Genealogico e Storico Champanellois Associazione "Legge 1901" di Saint-Genès-Champanelle, 63 , Francia |
"Articolo della signora Martine VIGIER dell'associazione ""Les Dentellières"""
Les Béates et les Assemblées dentellières «C'est à elles (les béates) qu'au cours des quatre siècles de prospérité de la dentelle. le Velay a dû ses dentellières», L. Gachon. Rappelez-vous, ces dentellières qui gagnaient quelques sous avec des mètres de dentelle, faits entre les travaux des champs et les travaux ménagers. Elles aimaient à se rassembler devant la maison lorsqu'il faisait beau, au coin du feu le soir ou en hiver. A cette époque, nous sommes au XVIIème siècle, les dentellières négligent de s'instruire. préférant travailler à leurs carreaux. Elles négligent aussi l'éducation de leurs enfants. Anne-Marie Martel. du Puy et l'abbé Antoine Tonson, directeur du séminaire du Puy, fondent l'ordre mi-laïque, mi-religieux, «des Demoiselles de l'Instruction», appelées aussi «BEATES» ceci afin d'instruire religieusement les jeunes filles. Les béates évangéliseront le Velay et aideront à l'apprentissage de la dentelle, contribuant au maintien, à l'évolution et au perfectionnement de cet artisanat. En 1783, elles assurent, dans le Velay, l'éducation des deux tiers des enfants. Elles enseigneront jusqu'en 1881, les enfants auront, alors, un certain mal à changer d'habitude et à laisser le carreau à la maison. II y eut jusqu'à 900 Béates au XIXème siècle, dispersées dans presque tous les hameaux du Velay. La Béate nest pas une religieuse,. elle ne prononce pas des voeux mais des «promesses», elle reçoit alors une LETTRE D'OBEDIENCE, sorte de certificat à enseigner. Elle habite la MAISON D'ASSEMBLEE, construite pour elle par le village qui demandait sa venue. Cette maison est reconnaissable à son clocheton qui surmonte le toit. Elle apprenait la dentelle aux petites filles, l'écriture, la lecture et le calcul aux petits garçons et aux filles qu'elle en juge capables. Dès l'automne, c'est chez la Béate que se réunit le COUVIGE ou ASSEMBLÉE de DENTELLIERES pour passer la veillée. On commence par le chapelet, récité en commun, puis on parle et on chante tout en faisant de la dentelle. La Béate trouve, elle-même, dans la dentelle sa principale ressource, elle reçoit aussi pour son accueil, une modique somme d'argent ou des dons en nature. Elle soigne les malades, veille les morts et aide à leur ensevelissement. Jean Anglade écrit. «C'est une femme de grand dévouement. à qui l'on a recours dans les moments difficiles». (extrait de «la vie quotidienne dans le Massif Central au XIXème siècle»). Mais Henri Pourrat écrit aussi : «Quand elle se mettait sur le compte de quelqu'un avec ses commères, Dieu sait s'il faisait bon passer par leurs langues ! et la Dorothée ne laissait pas la sienne sous le traversin en se levant.» Ulysse Rouchon a décrit leur costume «...il consiste en une robe de laine noire avec «camail» (pélerine à capuchon) dont l'entrebaillement laisse voir sur la poitrine, une modeste croix d'argent, une coiffe plate autour de laquelle bouffait une capote de taffetas noire «la caleche» plissée sur la nuque dont les ailes pendantes à droite et à gauche, se nouaient sous le menton pour retenir l'ensemble contre le vent ou le fermer contre la neige. Visage très particulier du Velay, rythmant la vie du village au tintement de sa cloche. Elle mérite le respect pour l'oeuvre utile qu'elle a accomplie. |
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