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Evolution des abonnés au téléphone fixe
à Saint-Genès-Champanelle - période 1920-1974

Avant la seconde guerre mondiale, seule une minorité de personnes avait les moyens d'avoir le téléphone chez elle, moins de 10 foyers pour une population d'environ 300 foyers soit un pourcentage infime de 3%. Jusqu'en 1939, ce sont les grandes familles bourgeoises, "les châtelains", et quelques hôteliers qui profitent de ce confort.

Après 1945, les petits commerces qui se développent dans les villages, cafetiers et hôtels, laitiers, boulangers, bouchers, puis quelques artisans, puis les 2 colonies de vacances, augmenteront le nombre d'abonnés mais peu de particuliers parmi eux.

En 1950, apparait un poste public à Thèdes, c'est-à-dire chez un particulier qui en échange d'en autoriser l'accès au public, ne payait pas d'abonnement.

En 1954, un deuxième poste public est ouvert à Chatrat, puis un autre à Pardon en 1960, Beaune-le-Chaud et Berzet auront le leur en 1973.

En 1971, un chirurgien-dentiste est signalé à Theix et ce n'est que l'année suivante que l'on trouve un médecin installé à Saint-Genès-Champanelle; auparavant, de 1930 à 1960, on trouvait un médecin de Ceyrat qui se signalait aux Champanelloises et Champanellois, le docteur ATTAIX.

La mairie aura le téléphone, numéro 10, après la deuxième guerre mondiale.
(1ère apparition constatée à partir de 1947).

Les pompiers apparaissent dans l'annuaire en 1972, mais comment les appelait-on avant ? On appelait la mairie, nous a dit un habitant, et celle-ci envoyait quelqu'un...

On aura le numéro de la gendarmerie de Romagnat qu'en 1972 ainsi que les numéros des employés de l'INRA qui s'installent à la Côte Rouge.

Pendant 4 à 5 ans, l'abbé Bachelard, curé de la paroisse aura le numéro 11, de 1947 à 1950.
La colonie des Allocations Familiales installée au château de Theix, fera son apparition en 1954 et celle de l'Oeuvre des Enfants à la Montagne en 1956, dans les pavillons qui avaient accueilli des prisonniers russes à la fin de la seconde guerre mondiale.

En 1954 apparaissent des pharmaciens à Theix avec le numéro 20.
Le centre de Recherches Zootechniques et Vétérinaires a un numéro en 1968.

En 1960, la Compagnie Sablière de la Seine commence l'exploitation d'une carrière au Puy de la Vache puisqu'elle obtient le numéro 24.
Les carriers de Fontfreyde sont déjà signalés en 1912 dans le nouvel annuaire du Puy-de-Dôme mais ne se sentent pas le besoin d'avoir le téléphone.

Entre 1958 et 1960, la station d'essence de Monsieur Mijoint à Theix obtient le numéro 13. A Manson, commence l'exploitation d'une carrière qui aura le numéro 2.

En 1960, seuls 4 abonnés sur 30 ne font pas référence à leur activité professionnelle dans leur inscription dans l'annuaire. Ces 30 abonnés ne représentent tout de même en 1960 que de la population.

De 1922 et au moins jusqu'en 1960 apparait dans l'Annuaire Général du Centre un afficheur public, entrepreneur privé, dont le métier aujourd'hui remplacé par les grandes compagnies d'affichage, était d'organiser l'affichage public dans les villages de la commune, selon la demande des clients désirant faire de la réclame. Cet affichage était soumis à une taxe municipale, et un tampon sur les affichages permettait d'en contrôler le paiement.

L'année 1968 est fatale aux charrons, aux maréchaux-ferrants et aux instituteurs qui disparaissent de l'Annuaire Général du Centre.

En 1969, grande révolution, c'est l'apparition de numéros à 6 chiffres du téléphone automatique : plus besoin de standard désormais sauf à Manson qui ne basculera dans l'automatique que 3 ans plus tard en 1972, année où le nombre d'abonnés passera à 66 pour atteindre 91 en 1973. La démocratisation du téléphone commençait à être une réalité, en estimant une moyenne de 4 personnes par foyer, on monte à environ 25% des foyers possédant le téléphone en 1973 et peut-être plus, le nombre moyen d'enfants ayant été plus élevé que 4 à cette époque-là.

De nos jours le téléphone portable et les communications via internet ont brouillé les cartes et on ne peut plus faire de statistiques.Ces données proviennent de différentes éditions du Nouvel Annuaire du Puy-de-Dôme et de l'Annuaire Général du Centre. Elles sont d'une exactitude relative, leur mise-à-jour étant irrégulière et non-exaustive.
Les habitants de Clermont-Ferrand ont pu s'abonner au téléphone public à partir de 1887. Cette année-là, la ville a été dotée d'un réseau téléphonique, permettant aux abonnés de communiquer via ce nouveau moyen de télécommunication. Hélas, nous n'avons pas pu trouver d'annuaire plus ancien que 1912 aux Archives départementales du Puy-de-Dôme pour rechercher les premiers abonnés de Saint-Genès-Champanelle.

croix repertoriées	59
cartes postales anciennes de la commune	153
cartes postales anciennes hors commune	47
cartes postales anciennes du Puy de Dôme	118
associations recensées sur la commune	216
coupe automobile Gordon Bennett	78